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PolemiKe.free.fr

28 mai 2009

Nos amis les PD : par Akioh

Nos amis les PD : Par Akioh

http://polemike.free.fr/index.php?topic=133.0
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Oui moi aussi je trouve que d'être forcé à dire homosexuel ça fais plus pd que pd bizarrement.
Initialement j'aurai voulu écrire un article plus ou moins complexe a portée métaphysique puis finalement on vas commencer par un gros coup de gueule pas forcément subtil, c'est plus marrant en plus.

Car ici sur PolemiKe, nous avons peur, très peur u_u
C'est de plus en plus a la mode de nos jours de s'engager sur un sujet un peu facile, du genre contre le racisme, contre l'homophobie, pour la paix dans le monde (!).

Ce qui me fais peur, ce sont les moyens par lesquels on lutte contre la discrimination, des moyens qui semblent si corrompus que Satan lui même en prendrait peur en déchirant le bout de papier sur lequel on lui a vendu notre âme sans s'en apercevoir.

Par la bêtise et la niaiserie on répond par la bêtise et la niaiserie, il n'y a jamais de débat de fond organisé sur ce genre de sujets, on les transforme simplement en enjeux politiques, en enjeux fédérateurs même, j'ai envie de dire. On se met simplement a beugler en cœur contre la discrimination, a crier a l'intolérance. L'intolérance elle même en deviendrait le nouveau nègre a abattre.

J'ai l'impression qu'il y a aussi cette obsession de se valoriser par tout et n'importe quoi, et dernièrement le gros lieu commun c'est d'être tolérant a tout prix, de se coller cette étiquette "ouvert d'esprit" pour se sentir bien, et c'est là que cesse la réflexion et que commence la connerie.

Au lieu de vraiment combattre ces choses pour de bon, on ne fais que déplacer la haîne. A une époque on était antisémites et on savais pas trop pourquoi d'ailleurs (en tout cas je n'ai pas eu le plaisir d'entendre le pourquoi de la chose en cours d'histoire, si bien qu'on s'écriait tous en coeur "waaa mais ils étaient fous c'est pas possible").
Plus tard on a mis en place la notion de crime contre l'humanité, on a chialé devant des films comme Nuit et Brouillard en se convaincant que ça n'arriverai plus jamais, et maintenant a peine une dégradation est commise sur des tombes juives que tout le système médiatique se mobilise pour demander les sentences les plus lourdes aux malfaiteurs.
Mais qu'est ce qui a changé de l'un a l'autre ? On est passé d'une époque de crise ou l'élément fédérateur était de se liguer contre le juif à une époque de tolérance forcée où l'élément fédérateur de l'homme moderne est de se liguer contre l'intolérant. Mais entre temps, qu'est ce qu'on intériorise de profond sur le sujet, qu'est ce qui est différend d'un phénomène de mode ?
Entendre qu'on organise des concerts de rap pour lutter contre le racisme ou pour réclamer la paix dans le monde ça me laisse a chaque fois sans voix. Comme si on œuvrait pour la paix a transpirer a 10000 sur un même rythme, c'est un exemple typique de tolérance forcée. Pourquoi est ce qu'on en pense jamais a l'école pour ce genre de choses ? On lutterait peut être plus en profondeur contre le racisme si on en enseignait les mécanismes sociologiques dans les petites classes par exemple. Et il semble que ce soit justement lorsqu'on veut réduire la complexe horloge de l'univers à l'amour et à la haine que l'on favorise l'apparition de guerres. C'est cette volonté de tout simplifier, de ne pas comprendre qui engendre ces catastrophes.

Un passage d'un article assez évocateur sur le sujet :

Citation

"Quand on questionne un de ces clones qui courent les rues, il s’insurge : "comment, je n’ai pas de personnalité, je ne suis plus un humain ! Moi qui vote écolo, aime tel chanteur, choisit mes fringues, donne pour les pauvres 3 fois par an, déteste les sectes, les pédophiles, Saddam Hussein et Milosevic....". En faisant son choix dans une panoplie délimitée et en adoptant finalement les mêmes comportements et "idées" que tout le monde, il s’imagine penser ! Pourquoi détester davantage Saddam Hussein que Poutine, Chirac, Jospin ou les dictateurs d’Afrique noire et d’ailleurs ? A-t-il déjà réfléchi par lui-même à la question des sectes ou de la sexualité ? Non, il adopte un "avis" autorisé sur toutes les questions, comme il adopte une des modes vestimentaires ou musicales. Et en plus, par peur de ce qui peut le faire douter, il va agresser et rejeter ceux qui s’écartent des normes consensuelles et tentent d’élaborer une pensée personnelle.
Il faut bien faire semblant de croire qu’on appartient encore au genre humain et que l’on pense, c’est plus valorisant. D’ailleurs, si les médias ne cessent de le répéter, c’est que ça doit être vrai."

Je taxerai volontiers la façon dont sont amenés ces sujets sur la discrimination de populistes. Des mouvements de masse ou tout le monde y trouve son compte et aura tendance a les accepter simplement pour entrer dans l'enclos des gens tolérants, pour ne pas se retrouver tout seul.
J'étais particulièrement en rogne sur le sujet en tombant sur un blog de bande dessinée qui se mobilisait contre la discrimination homosexuelle et recensait des dizaines de strips ressassant plus de clichés les uns que les autres, disant tous la même chose, "laissez les gens s'aimer comme ils veulent" "c'est typique de l'humanité ça haaaan..." mettant en scène une fois sur deux un gros louf assis a un bar picolant son verre de vin rouge et un jeune éphèbe intellectuel qui lui fais la morale.
Sans compter que ça me chagrine de voir qu'on détourne un média qui m'est cher pour en faire sa petite bonne action égocentrique valorisante socialement. Y'aurai des trucs tellement plus ambitieux que des strips moralisateurs..[sigh].

oui bon

Mais ce qui m'inquiète a un plus large spectre c'est cette impression que tout changement d'une mentalité jugée idiote et dégradante se fais par la mobilisation de la niaiserie générale.
Quelle valeur peut on associer a ce changement a ce moment là ?
Pire a changer les choses sans vouloir le faire a propos, est ce qu'on ne risque pas de retomber dans les pires contresens ?
A se prosterner devant n'importe quelle personnalité médiatique qui ferait son coming out, toute distance critique serait anéantie de peur de passer pour un homophobe intolérant (je pense a Roger Karoutchi qui nous fais son coming out quelques semaines avant des élections, et personnes pour lui faire la remarque, non pensez vous, c'est déjà énorme d'avoir le courage d'avouer son homosexualité, tout le monde devrait passer a la télé pour faire la même chose !).

Ce n'est pas seulement l'occasion de se sentir exister pour ces clones cités plus haut, c'est aussi un élément très important de promotion pour les artistes pop (il y en a d'ailleurs extrêmement peu qui ne se mobilisent pas sur ce genre de sujets), c'est aussi un enjeux important pour les politiciens qui n'hésitent pas a mettre ces sujets en avant si besoin est, enfin un truc ou on ne le contrediras pas, faut en profiter.

A plus large échelle je me demande si un changement global mais réfléchi est possible. Est ce qu'un message ne vas pas forcément se dégrader lorsqu'il est démultiplié par un large public ? Peut on espérer vraiment changer les gens qui se braquent lorsqu'un sujet ne leur plait pas ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thought-terminating_clich%C3%A9


Finalement, et ce serait triste de l'admettre mais on en arrive là, ces stupides mouvements de masses que je dénonce plus haut, est ce que ce n'est pas l'unique vecteur de changement que l'on pourra jamais espérer ?

Et aussi et aussi !!! :
http://www.youtube.com/watch?v=ctv-APj7ktg

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13 février 2009

Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls !

 

 


Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls !

      http://polemike.free.fr/index.php?topic=95.0
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    N0N4M3
:

   


   
    Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls !
 

 

     

Aujourd'hui, en préparant un article qui aurait du s'appeler "vie privée vie publique", je suis tombé sur un site des plus intrigants.

 

  A la une sur http://www.vie-publique.fr :

                                         
         

            Citation          

         

            Nouvelles technologies : la vie privée en danger ?
            le 25 09 2008
            
Le Forum des droits sur l’internet et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ont ouvert une consultation publique « Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls » du 16 septembre 2008 au 15 janvier 2009. Les réponses obtenues feront l’objet d’un rapport de synthèse qui alimentera les travaux de la CNIL et du Forum des droits sur l’internet.
            
            Plusieurs thèmes sont proposés : le contrôle de son image et de son identité sur le net, les raisons qui poussent les uns à s’intéresser à la vie des autres, la place de la vie privée face à l’État, la marche à suivre pour améliorer la protection de la vie privée dans l’univers numérique de demain. En parallèle, des débats publics se tiendront à Bordeaux, Lyon et Paris sur différents sujets (santé, gestion des données personnelles dans les collectivités locales, commerce électronique, etc).
            
La CNIL est une autorité administrative indépendante qui a pour mission de protéger la vie privée et les libertés individuelles ou publiques. Créé avec le soutien des pouvoirs publics, le Forum des droits sur l’internet est un organisme compétent sur les questions de droit et de société liées à l’internet. Il a pour mission d’informer le public et d’organiser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises et les utilisateurs sur ces questions.
         

       
                 

  C'est donc sur le charmant petit forum suivant : http://forums.foruminternet.org/forumdisplay.php?f=42 que vous étiez censés vous exprimer entre le 16 septembre 2008 au 15 janvier 2009, on regrettera donc le peu de réactions qui figurent sur ce forum (Un manque de temps, d'engouement ou de diffusion, toujours en est il qu'à l'heure ou j'écris ces lignes, seuls 131 messages trônent en guise de réponse à des questions qui nous concernent tous.)

                                         
Une des raisons expliquant ce peu de messages réside peut être en la manière dont les inscriptions se déroulent sur ce forum. En effet faut il indiquer ses noms,prénoms,adresse et numéro de téléphone préalablement à la possibilité d'y laisser un message.
         
          Si les questions soulevées sont intéressantes, personne pourtant ne pose la problématique à l'envers :
          Qu'est ce qui motive les individus à faire étalage de leurs vies aux yeux de tous ?
          On citera la récente affaire Marc L*** : http://www.le-tigre.net/Marc-L.html
Peut être la réponse est elle trop évidente, peut être remet elle trop en question ce que nous appelons "culture" dans nos vieilles démocraties adulant l'individu non pour ce qu'il est mais pour ce qu'il représente.
          Quoi de plus consternant qu'un proche qui nous affirme qu'il nous aimera toujours ?
Cette confession ne veut dire qu'une chose; ce proche ne vous aime pas, il aime son/sa fils/fille, son ami(e), conjoint(e), époux/épouse, ou peut importe. Ce n'est pas de votre personne qu'on parle alors mais de ce que vous représentez, il s'agit là de choses radicalement différentes.
Même chose en démocratie et dans le culte de la personne, la personnalité importe peu, on ne reproche que très rarement à OJ Simpson d'avoir exécuté sa femme et son amant, on préfère le féliciter de sa brillante carrière et l'inviter à des Talk show pour parler, comble de l'hypocrisie, d'un livre qu'il rédige intitulé "If I Did It" décrivant comment il s'y serait prit s'il avait voulu tuer sa femme (2006 -  200 000 exemplaires vendus,édition abandonnée et reprise pour le compte de la famille de l'amant assassiné) Jugé non coupable au pénal mais coupable au civil, il est contraint de verser 33 millions de dollars à la famille de l'amant. 
         
          Article dans Libération        

                                         
                   

                                                                                           

       
          Ou la limite entre privé, publique et intime se situe elle ?
Le sms d'un président en procédure de divorce concerne il le paysage politique dans la mesure où la première dame a aussi un rôle politique ?
          Des célébrités invitant la presse à leurs mariages ?
          La limite se fait elle au choix de divulgation d'informations ?
          Aux États Unis les célébrités sont pourtant dépossédées de leurs droit à l'image.
          Marc L**** sans doute fulminant invoquera le droit à la vie privée. N'est ce pas là une preuve de grande méconnaissance des supports qu'il utilise comme nombreux d'autres ? Avertir les gens et les informer suffit il à obtenir d'eux qu'ils agissent en pleine connaissance de cause ?
         
          Existe il une limite entre le public, le privé et l'intime et où se situe elle ?
         
         

            
            http://fr.youtube.com/watch?v=c8pk8GsIgL8          

       
 

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    AKIOH :  

 

   
 

 

   
 

 

   
 

 

J'aurai voulu écrire un gros truc là dessus du premier coup mais a force on comprend que se fixer ce genre d'objectifs c'est le meilleur moyen de ne jamais oser écrire quoi que que ce soit.
    Donc quelques questions, histoire d'embrayer sur autre chose ensuite.
   
   
 

 

    Citation  

 

    Quoi de plus consternant qu'un proche qui nous affirme qu'il nous aimera toujours ?
Cette confession ne veut dire qu'une chose; ce proche ne vous aime pas, il aime son/sa fils/fille, son ami(e), conjoint(e), époux/épouse, ou peut importe. Ce n'est pas de votre personne qu'on parle alors mais de ce que vous représentez, il s'agit là de choses radicalement différentes.

  Serions nous tombés dans un système ou l'affirmation de soi se fais par les loisirs que l'on a (ce que l'on représente donc) ?
  Dans les forums on doit souvent dire ce que l'on aime o ce que l'on aime pas histoire de dire "qui on est".
  Pareil pour les CV et les entretiens d'embauche.
  La plupart des profils internet marchent comme ça.
  Dans les petites classes les rédactions ou en général le pretexte à écrire passe par une énumération de centres d'intérêts.
Je me souviens d'ailleurs qu'en Philo lorsqu'on a demandé "que feriez vous si vous n'aviez plus qu'un an a vivre", tout le monde répondait principalement des loisirs, mais en accéléré, suggérant qu'une vie a rythme "normale" serait une lente succession de loisirs en attendant la mort (ou en l'occultant justement ?).

  Donc partant de là, cette démocratisation des profils internet a affiner ne vas elle pas tout simplement modifier la façon qu'on les gens d'aborder l'existence ?

Sur les skyblog, a priori la monnaie d'échange en vigueur est le commentaire. "Laisses des comm sur mon blog et je t'en refilerai le triple". A quoi celà rime t'il ?  On marchande de l'attention, le nombre de commentaire étant proportionnel a la valeur de ce que contiens le blog ?

 

    Citation  

 

    Qu'est ce qui motive les individus à faire étalage de leurs vies aux yeux de tous ?  

Encore une fois c'est peut être un problème existentiel qui se pose. Tu m'avais dit Noname qu'apperemment les gens qui n'avaient plus longtemps a vivre pouvaient parfois se retrouver a errer beaucoup sur Internet, dans cette idée que leurs posts resteraient "gravés" dans la toile. Digitaliser sa vie (les évènements qui la désignent) ça peut sembler être un moyen de laisser une trace   permettant de se définir post mortem (je dis bien ça peut sembler).

  Et sinon.

  Le fait de "tout savoir" d'autrui aurait peut être une dimension rassurante, on a moins peur de ce que l'on ne connait pas. Si l'autre m'est inconnu il constitue une forme de danger pour moi   même.
  Etant admin de forum, j'ai souvent vu la réponse "L'Hypocrisie" à la question "qu'est ce que vous n'aimez pas ?". Aussi des gens qui se permettaient d'en insulter d'autres sous   prétexte de "je dis ce que je pense je suis pas hypocrite".
  Peut être a rejoindre avec la TV Réalité. L'"Honnêteté à tout prix".

 

Pour finir, des lois dites liberticides (portant atteinte aux libertés individuelles) ont été votées lors des attentas du 11 septembre aux USA. La loi dite du PATRIOT Act (http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriot_Act) à fais polémique dans la mesure ou elle autorisait le gouvernements par le biais d'agences comme la Sécurité Intérieure, la CIA et le FBI de tracer toutes communications privées sur le territoire, de vérifier les e mails, de suivre les transactions bancaires etc etc...
  A ça beaucoup répondront que si on refuse de laisser ces informations c'est qu'on à quelque chose à se reprocher.
On a peut être rien a se reprocher selon les normes d'aujourd'hui, mais elles sont amenées a changer a tout instant. A une époque la norme était de se reprocher d'être Juif, la norme était de se reprocher d'être Communiste, la norme était de se reprocher d'être Homosexuel. Ces "normes" changent avec le temps, et c'est aller droit dans le mur que d'offrir sa vie privée sur un plateau   d'argent au gouvernement.
  Je dis offrir car c'est vraiment ce qui se passe de nos jours.

On aurait pu croire que pour amener une population entière a accepter de se faire surveiller de la sorte il aurait fallu faire appel a du lavage de cerveau de masse, du discours patriotique a gogo, une politique de la peur.
Mais le meilleur moyen de manipuler quelqu'un, ce n'est pas en le menaçant pour qu'il choisisse ce que l'on veut qu'il choisisse, c'est au contraire de lui donner l'impression qu'il est libre de   choisir.
De nos jours ce sont les gens eux même de leur propre chef qui divulguent avec le sourire toute leur vie privée a travers par exemple facebook comme le montre l'article du Tigre.fr.

  Dire que Big Brother s'est fais chier a coup de Gestapo et de Télécran géant qui surveillent tout,

 
  ...mais c'était tout con en fait !

 

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  N0N4M3 :

 

Eh bah je suis bien content d'avoir écrit un article difforme que je pensais illisible sur les coups de 4h du matin avant de devoir me lever 2 heures plus tard.

                                         
                            Quelques apports :
         

            Citation          

         

Mais le meilleur moyen de manipuler quelqu'un, ce n'est pas en le menaçant pour qu'il choisisse ce que l'on veut qu'il choisisse, c'est au contraire de lui donner l'impression qu'il             est libre de choisir.          

Premier principe de pédagogie; on n'oblige pas un enfant à prendre sa douche, on lui demande s'il préfère la prendre avant ou après le diner. Par là on lui fait croire qu'il est maitre de la situation, on lui fait admettre que la proposition ne soit pas négociable et mieux encore, à force de répétition il intègrera complètement le principe de douche. C'est quand même formidable le dressage cognitif  Sourire        

 

    Citation  

 

Encore une fois c'est peut être un problème existentiel qui se pose. Tu m'avais dit Noname qu'apperemment les gens qui n'avaient plus longtemps a vivre pouvaient parfois se retrouver a errer beaucoup sur Internet, dans cette idée que leurs posts resteraient "gravés" dans la toile. Digitaliser sa vie (les évènements qui la désignent) ça peut sembler être un moyen de laisser une trace permettant de se définir post mortem (je dis bien ça peut sembler).

Il me semble que l'angoisse de la mort est toujours motrice de quelque forme d'art qu'il soit. Volonté de s'inscrire dans une éternité, que ce soit par le biais d'un collectif ou d'une singularité. Il me semble que beaucoup de gens rejoignent des religions par volonté de s'inscrire dans un "tout", même démarche dans les cas de spiritualismes et autre astrologie ou l'homme essaye de lier son être à ce qui l'entoure. Comme si son corps et la nature devaient entrer en communion. Là il me semble que "l'enterrement" et son   symbolisme joue beaucoup quand d'autres préfèrent qu'on disperse leurs cendres dans un paysage idyllique quelconque.
Effectivement il me semble bien que l'homme essaye toujours de faire corps avec la nature ou du moins avec la société qu'il quitte.
  Peut être l'envie de laisser une trace post mortem est elle appuyée d'une grande crainte de ne plus s'intégrer à quoi que ce soit, et donc composée d'un désir d'intégration à un dessein plus vaste.

                                       
          Je vois pour ma part un parallèle avec ce désir omniprésent de peine de mort et de           détention de sureté, une sorte de recherche de la véritéDetecteurdemensonge une fois donnée et rapidement           appliqué, histoire qu'on ne puisse plus la contester.
          Comme si condamner quelqu'un ne suffisait plus, il fallait qu'on le fasse taire.
          Par tous les moyens, qu'on l'empêche de parler de sa vérité. Il me semble d'ailleurs que c'est quelque chose qui se répand comme une trainée de poudre avec notre fabuleux nouveau           gouvernement; les juges et leurs comparutions immédiates, la santé industrialisée et les universités bientôt assez privées           pour former une main d'œuvre adaptée aux besoins de la société qui la finance. (Une entreprise subventionnant une fac de science pour obtenir des résultats dans les           nanotechnologies, plus personne pour investir dans la médecine parce que ce n'est pas rentable.[Loi LRU/Pecresse])
          Et tout ça passant par l'installation de bornes biométriques dans les écoles élémentaires pour "habituer" la génération suivante à ne pas se poser de question quant au fichage systématique.
          Et c'est aussi peut être parce qu'il existe un profond problème social que dès demain (jeudi 29 janvier 2009) une grève générale se mettra en marche, et que le lundi suivant, toutes les universités entrent en grève illimité.        
                 

 

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L'origine du mot personne provient probablement de l'étrusque et désignait les masques que portaient les comédiens au théâtre. Ces masques donnaient l'apparence, incarnaient chaque "personnage". (Le film de Bergman, 'Persona', y fait référence.)

Au théâtre, le masque cache l'acteur et tire les traits du personnage qu'il joue.
Le masque comme la façade permet donc de cacher ce qu'il y a derrière, en même temps qu'il en dévoile une certaine partie, qu'il met en avant.
Entre maquillage, ravalement de façade, cours de perfectionnement neuro-linguistique, cercles du succès organisés par l'ANPE, émissions de stylisme ou on rééduque des individus à s'habiller avec les tendances du moment, émissions de décos, le nouveau métier en vue qu'est l'architecte d'intérieur,  en passant par la chirurgie esthétique, une des préoccupations actuelles semble être celle de l'image, exit la paix dans le monde et la lutte contre la faim, aujourd'hui si on donne, c'est surtout pour restaurer l'image positive qu'on se fait de nous même  (et qu'on affiche aux autres) quand on a quelque chose à se reprocher.
  • Il y a quelques semaines par exemple, en pleine après midi, dans le RER (train de banlieue) un SDF commence sa complainte rodée devant 20 personnes en pleine digestion, une pièce rouge plus tard, il sort.
    Quelques minutes plus tard, un deuxième apparait, pas plus convaincant, il reçoit pourtant, me semble t il un peu plus de sympathie et de pièces rouges, peut être parce qu'il a fait l'effort de trimbaler son accordéon dans le train et que quelques notes en sorte.
    Un peu plus tard un troisième monte, et commence des supplications désespérées auprès des 20 mêmes personnes qui étaient déjà là lors du premier assaut. Cette fois ci les bourses s'allègent de bouts de métaux noircis par la crasse mais dont la couleur d'origine semble être plus jaune que rouge.
    Fait exceptionnel, un quatrième SDF montera dans le train lors de ce voyage initiatique de la culpabilité vers l'altruisme, vous connaissez la suite ...

Nous, êtres humains, passons le test du miroir dès l'enfance (reconnaitre son reflet) et possédons une conscience réflexive sur nous même.
Dès lors, nous ne vivons que dans les yeux d'autrui, puisque nos modèles nous viennent de lui et que notre savoir, notre être, n'a de valeur que par l'existence d'un référent fiable.
Comment se reconnaitre sans le regard de l'autre ? N'est ce pas grâce au regard de l'autre que nous nous construisons (surmoi) ?
  • Un philosophe qui sortait nu de sa salle de bain, en croisant son chat s'offusqua soudain du regard que le chat portait sur lui; ce n'est qu'au moment ou le chat lui rappela le regard de l'autre qu'il sentit mal à l'aise avec sa nudité.

Pour raccrocher avec la réflexion sur l'image et illustrer la conscience de soi par le prisme du regard de l'autre d'une seconde anecdote folichonne :
  • Adriana Karembeu en voyage dans un pays ou la malnutrition est une bonne chose car déjà synonyme de nourriture, expliquant son métier à la famille qui l'accueille tout en partageant un "repas".

    Citation

    - "Mon dieu j'ai honte ... mon métier c'est ... c'est d'être belle."


Nous nous cachons derrière des images, des façades toute la journée, nous appelons ça intimité, qu'on parle de l'avatar, du pseudonyme, de la devanture de notre maison, de nos vêtements ...

Citation

Selon Walter Benjamin, rendre compte d'une époque, c'est aussi rendre compte de ses rêves. Charlotte Beradt (1901-1986), opposante de la première heure au régime hitlérien, conçut dans une volonté de résistance une étrange entreprise, comme si elle avait voulu appliquer le principe benjaminien. De 1933 à 1939, elle décida de recueillir les rêves de femmes et d'hommes ordinaires afin de mesurer combien le nouveau régime " malmenait les âmes"...


C'est ainsi que dans Rêver sous le IIIe Reich Charlotte Beradt comprend l'évolution du régime totalitaire en voyant se multiplier les rêves angoissants de nudité, ou les murs s'effondrent, laissant a la rue l'intimité des résidents, des murs invisibles ...

Avec la multiplication des supports médias, l'image prend une place de plus en plus importante dans nos vies, pourtant, le tableau qu'un peintre mettait 60 heures à peindre avait plus de sens en cela qu'il était plus travaillé, qu'il s'appliquait à ne pas cadrer son sujet au hasard. Même chose lorsque la photographie coutait si cher qu'une pellicule gâchée mettait en faillite le photographe, pas le droit à l'erreur, pas de photos prise à la va vite des marmots sur la plage qui cuisent au soleil en attendant de pouvoir aller se baigner.
Trop d'information, finit par détruire tout système de valeur.
Le cadre numérique est aujourd'hui l'un des objets les plus vendus, en effet, ils permettent d'afficher ces ravissantes 8000 photos de noël où madame offre un appareil photo à monsieur et monsieur un cadre photo à madame.
Il y a au final tellement de photos qu'on ne sait plus lesquelles afficher, de toute façon aucune n'est vraiment réussie puisqu'on pensait toujours que c'était pas la peine de chercher un bon angle de vue, une bonne distance focale et ouverture optimale puisque dans le lot il y en aurait sans doute une de bonne. Mince, c'est rarement le cas.

Rien de tel qu'une petite expérience de psychologie sociale pour comprendre pourquoi sandrine et patrice sombrerons dans la frustration et la mélancolie à l'heure de choisir les photos qui tournoierons gaiment sur le buffet du salon au rythme des impulsions électriques excitant les leds/crystaux.

  • Sheana Lyengar et Mark Lepper mettent ainsi en scène une expérience pour comprendre le mécanisme de coût d'opportunité.
    Dans une première variante de l'expérience, des volontaires sont soumis à un choix. 6 tablettes de différents chocolats leurs sont présenté, ils peuvent repartir avec la tablette du chocolat de leur choix, ou repartir avec l'argent équivalent au prix d'une tablette de chocolat (toutes valent 5$).
    Pratiquement tous ces volontaires se laissent tenter par une tablette de chocolat et rentrent chez eux, fiers d'avoir fait avancer la science !
    Dans la seconde partie de l'expérience, ce n'est pas 6 chocolats différents mais 30 tablettes toutes différentes les unes des autres qui serons soumises au choix des volontaires.
    Dans ce cas là, pratiquement tous les volontaires choisissent l'argent plutôt qu'une des tablettes de chocolat.
    Renoncer à 29 tablettes en en choisissant une est un coût d'opportunité élevé, un tel choix ne génère chez la plupart des gens que de la frustration face aux possibilités manquées.

http://www.flickr.com/photos/10784686@N07/


http://www.virou.net/index.php/archives/585

Si on s'expose plus volontiers, que l'image est plus présente dans nos vie, elle est pourtant plus creuse, et ne reflète plus alors que la crystalisation d'un moment, comme une extension de mémoire visuelle sans les retouches et lissages que fait l'esprit pour enjoliver son objet d'adoration.
La mémoire fonctionne effectivement par reconstruction successives de la réalité, tout en prenant en compte le fantasme et l'imagination.

C'est ce principe qui permet par exemple de comprendre une bande dessinée (on recompose le personnage en train de faire quelque chose qu'il est censé faire alors qu'on ne fait que nous le suggérer. Certaines images mentales restent bien plus longtemps et plus concrètes que des images dessinées.)
C'est aussi le principe du mouvement en général. Nos yeux perçoivent des centaines d'images à la secondes et notre encéphale recompose le tout en mouvement, ce qui permet le dessin animé, le cinéma, de passer des heures à gribouiller des dizaines de dessins sur des coins de cahier pour les faire s'animer, et aussi le Stop Motion : http://www.youtube.com/watch?v=2_HXUhShhmY&feature=related

Stop Motion

Enfin, pour revenir à notre sujet de départ, je parlerai des exhibitionnistes, pour qui se montrer est une manière d'exister, de vivre un fantasme mais toujours sous couvert d'un certain anonymat, toujours devant des inconnus. L'année dernière, dans un talkshow sur la 2, des intéressés avaient même calculé que le porno amateur dépassait à présent l'industrie du porno en matière de préférence du public et qu'un nouveau marché voyait le jour sans doute grâce à la vague de voyeurisme loft story. Voyeurs et exhibitionnistes se retrouvent sur le net, tout le monde peut être voyeur et/ou exhibitionniste, tout le monde à un rôle.

Facebook est une version édulcorée de loft story, ou tout le monde voit ce que fait ce que tout le monde veut bien se laisser voir.
On exhibe ses gouts, ses valeurs, de manière très binaire (Jean Merde à rejoint le groupe "Fan de Tokyo hotel" ) laissant aux voyeurs le choix de fantasmer de qui on est, de recomposer à partir de leurs fantasmes la personne qui transpire à travers cette longue juxtaposition de préférences, de goûts et de messages perso hautement intellectuels.
"Ah elle est verseau, je suis lion, on est compatibles, elle aime la musique, moi aussi, on est fait l'un pour l'autre, elle est dermato, j'ai une peau, entre nous c'est forcement pour la vie entière ..."

FriendFace, la vidéo de présentation du tout nouveau réseau social
http://www.youtube.com/watch?v=1Pebihz0FJA

Faut il alors saluer l'initiative d'avoir conçu un espace à valeur thérapeutique, s'alarmer de l'effet sur des gens sains, se demander si on peut encore être sains dans une société moderne ou si la santé est à redéfinir démocratiquement ... ?

La liberté d'expression si âprement défendue par les plus conformistes a t elle encore une utilité constructive ?

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Depuis le 29 Avril 2009, CartoCrime, un site du gouvernement Français, propose à qui le veut, de consulter les statistiques des crimes avérés sur son sol.
Sur ce site, vous pourrez avec joie vous adonner à de nombreux petits plaisirs coupables, comme :

  • Colorer les régions de France de différentes couleurs, voire même les départements
  • Reviser vos statistiques
  • Corroborer vos aprioris sur la paisible vie que doit être celle dans la Creuse.

...

Pendant ce temps là, aux Etats Unis, terre promise de la liberté des hommes, certains paranoïaques se donnent des frayeurs avec des sites bien plus concrets.
Family Watch Dog, c'est la version electronique du chien de garde familial que vous avez acheté pour proteger vos enfants; vous savez, ces molosses qui finissent par se nourir de leurs visages  Clin d'oeil
Dans cette version nettement moins baveuse, il vous suffira d'indiquer votre adresse pour obtenir un joli plan de quartier des criminels sexuels environnant, qu'ils résident ou travaillent près de chez vous, que l'agression remonte à plus de 20 ans ou non, qu'il s'agisse d'une pratique sexuelle illégale dans certains Etats ou non.

Citation

En 2003, la Cour suprême des États-Unis a déclaré anticonstitutionnelles les lois de certains États fédérés contre la sodomie. Elles violent le XIVe amendement de la constitution qui protège la vie privée et la liberté des citoyens américains. Treize États fédérés, situés surtout dans le sud du pays, pratiquaient jusqu’alors des lois contre la sodomie entre adultes consentants, dont quatre condamnaient aussi les fellations : le Texas, le Kansas, l’Oklahoma et le Missouri.


Bref, vous êtes Dieu, vous êtes omniscient, vous vous vautrez dans le récit croustillant de crimes que vous etayez par les faits.
Du voyeursime digne des shows TV les plus dégradants, et pourtant, on arrive à faire croire à tout le monde que c'est pour le bien des bambins.
C'est sur que d'avoir des parents paranos qui parlent tout le temps d'agressions sexuelles, de monsieurs qui font de vilaines choses aux petits enfants, qui vivent dans l'angoisse et la peur, qui projettent de demenager tous les 2 mois, c'est forcement plus sain que de courir le risque (qu'on court de toute façon)
On parlera donc d'un magnifique outil politique conservateur afin de confiner le peuple dans un état de terreur propice aux manoeuvres gouvernementales.

  • On rapellera cette étude de Peter Fisher, dans laquelle des individus se montrent plus fermes dans le jugement qu'ils prononcent contre un voleur de voiture lorsqu'ils ont au préalable lu un article concernant des attentats terroristes. Horrifiés par les attentats, les individus se font zélés pour condamner plus lestement toute forme de trouble de la paix sociale.

On notera aussi l'implication de l'heuristique de disponibilité dans les processus de terreurs induits par l'omniprésence de ces carrés rouges sur le sol Américain.
Impossible maintenant de sous estimer le nombre de ces criminels, ils sont là, modélisés par des petits carrés de couleurs, à dominante rouge pour les pédophiles, jaunes pour les viols sur adultes, leurs lieu d'habitation, leurs travails, tout est là ...
On dira volontiers sur ce genre de site que les violeurs sont les criminels de la pire espece et qu'ils recidivent forcement, qu'aucune réhinsertion n'est possible, alors même que leurs outils prouvent le contraire. On pourra donc parler sans mauvaise conscience de peine de mort, histoire de réduire le nombre de ces petits carrés si angoissants, "surtout que nous, on est victimes de ces gens là, et eux sans doute que s'ils étaient à notre place ils feraient la même chose "... (voir : Le choix très démocratique du Joker)

Discussion similaire : How to catch a predator : Pédophilie, traque sur internet et humiliation; la recette d'un show tv à succès.


WOOF * WOOF **




Traduction :
* Un pédophile rode près de chez toi, attention à tes enfants, ils pourraient bien se reveler être les innocentes victimes de ton manque de vigilance et de l'irresponsabilité dont tu fait preuve en n'allant pas instamment te renseigner sur familywatchdog.us afin de prendre les dispositions nécessaires à l'éradication complète de cette vermine dégénérée lors des prochaines éléctions.
** God Bless America

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16 janvier 2009

TV - The Moment of Truth - L'honnêteté à tout prix ?

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TV - The Moment of Truth - L'honnêteté à tout prix ?





En janvier 2008, une nouvelle émission déboule sur la FOX, une chaine américaine bien connue pour ses programmes singuliers. Rassemblant plus de 23 millions de spectateurs, The Moment of Truth propose aux candidats de se servir de leur intimité comme d'une serpillère pour avoir l'opportunité de quitter l'émission avec un maximum de 500 000 dollars.
Bien sûr, ceux ci, soumis à un détecteur de mensonges doivent répondre à 21 questions des plus gênantes.
Chaque réponse correcte augmente les gains, le candidat peut mettre un terme à l'émission s'il ne préfère pas répondre à une question empochant les gains déjà accumulés, et une réponse fausse annule les gains et met fin à l'émission.


Selon la FOX, une chaine française aurait acheté les droits de cette émission ...

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1 janvier 2009

TV -Intervention- : Addictions et intimité, une recette qui fait vendre

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TV -Intervention- : Addictions et intimité, une recette qui fait vendre






Voir les derniers épisodes

Vous rentrez chez vous après une longue journée comme toutes les autres, tournez la clef dans la serrure, poussez la porte ...
Face à vous se tiennent toutes les personnes que vous aimez, pourtant ce n'est ni votre anniversaire ni pour vous apprendre que votre petit chien "Fluffy" à servi d'offrande pour apaiser les dieux et ainsi sauver le monde par son statut de martyr.
D'un air grave, ils vous font vous assoir parmi eux. Pour tout dire, vous ne comprenez ce qu'il se passe dans votre salon qu'au moment où un parent proche vous dit qu'il s'agit d'une "intervention".

Tout s'enchaine alors très vite. On vous dit que vous avez changé, que ceux qui vous aiment ne vous reconnaissent plus, que vos comportements addictifs dérangent mais que tous vous soutiennent et veulent vous aider à vous en débarrasser.
Ils sont tous là, des lettres à la main soigneusement préparés avec un "interventionniste" vous décrivant leurs sentiments à votre égard et les comportements qu'ils n'acceptent plus ainsi que les mesures qu'ils prendrons si vous n'arrêtez pas.

Au terme de ces lectures vous est annoncé le choix qu'il vous reste à faire.
Accepter de vous faire soigner ou la mise en œuvre des menaces des personnes présentes.

Le soutient de ceux qui vous sont cher vous est précieux, ce témoignage d'amour vous donne les forces de vous battre, de lutter contre votre addiction, si petite soit elle...


Que ce soit pour aider un ami à arrêter de fumer, votre femme à raisonner sur ses comportements d'achats compulsifs, un adolescent qui regarde trop la télévision (joli paradoxe) ou encore un petit cousin accroc à l'héroïne, l'émission filmera et partagera au monde entier chaque instant de cette merveilleuse et émouvante épopée familiale. Mesdames, sortez vos mouchoirs.

C'est ainsi que se déroulent la plupart des émissions intitulés simplement "Intervention" et produites par A&E Télévision.
Basées sur des situations familiales réelles (est ce si important ?) ce grand show à l'Américaine vous propose de plonger dans l'intimité d'une famille en crise.


Programme d'éveil des consciences à la faculté de sortir d'une addiction.


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19 décembre 2008

The Jerry Springer Show : Mise en scène de la réalité ou réalité mise en scène?

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The Jerry Springer Show : Mise en scène de la réalité ou réalité mise en scène?

http://www.jerryspringertv.com/

Citation

Le principe du "show" est d'inviter des individus, couples ou familles, afin d'exposer et résoudre en public leur problème, devant un public de spectateurs qui peuvent interagir, poser des questions ou donner une opinion sur les invités.

Chaque épisode est axé sur un sujet qui implique souvent le sexe, la drogue, la prostitution, le racisme, le Ku Klux Klan, etc. On pourra ainsi par exemple évoquer un problème de relations extra-conjugales, d'adolescent rebelle ou encore une situation impliquant une actrice de films X.

L'émission est lancée en 1991, elle tout d'abord censée être orientée vers de la politique. Mais l'audimat étant bas, des sujets de plus en plus osés sont proposés, donnant naissance au Jerry Springer Show définitif, dont le succès ira grandissant.

Le 12 mai 2006, le Jerry Springer Show a fêté sa 3 000e émission. Un contrat signé le 15 juillet 2007 avec NBC assure à l'émission de continuer jusqu'à la saison 2009-2010.

http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Jerry_Springer_Show


A la question : "comment définir ce genre d'émission ?" on nous répondra par deux alternatives :
-Émission de divertissement
-Émission culturelle

A la question : "pourquoi proposer ce genre d'émission ?" :
-Parce qu'il y a de la demande, parce que ça plait aux gens.

A la question : "qu'est ce que le marketing ?" :
-Savoir répondre à la demande, l'influencer et la créer.

Donc:
Je créer une demande, j'y répond et m'en défend par le fait que la demande existe ... ?

Citation

Controverse sur l'authenticité des situations

Beaucoup de voix se sont élevées, parlant de mise en scène, au vu de la nature toujours plus extravagante des thèmes abordés ("Papa, veux-tu m'épouser?", par exemple).

Jerry Springer jure le contraire. Mais plusieurs catcheurs professionnels ont été invités, souvent sous pseudonymes (Iron Sheik, Pitbull #2).
Le succès du catch ne vient il pas justement du fait qu'il s'agisse d'une forme de théâtre.
Les personnages incarnent des rôles, des positions bien spécifiques qui déclenchent chez le public un processus catharsique. Le fourbe frappe alors que l'arbitre à le dos tourné et réclame justice lorsqu'il en reçoit la pareille, il joue avec les lois et attise la colère du public, qui exulte finalement lorsque le favori prend sa revanche et se venge.
Roland Barthes dans son œuvre Mythologie décrit ce phénomène.

Alors pourquoi se poser la question de la véracité ? Et pourquoi y attacher tant d'importance ?
Est ce si important que les gens qui souffrent sur le plateau ne le jouent pas ?

Quand nous regardons un film, la situation est imaginée et jouée, l'expérience que vous vivez est bien réelle pourtant : le paradoxe de la fiction soulève cette question.

Le premier journal Français était un journal de faits divers, aux états-unis, 1/3 de l'information se compose de faits divers.
Le fait divers fait il davantage peur qu'une histoire ?
Pense on qu'il est plus probable que cela nous arrive s'il s'agit d'un fait divers ?
La réalité de l'acte est elle plus impressionnante que la conception du même acte ?
En d'autres termes, attache on plus d'importance à ce que les gens font qu'à ce que les gens pensent ?

N'est ce pas plus terrifiant de penser qu'une personne ai pu concevoir depuis sa chaise de bureau une histoire de violence atroce, plutôt que de penser qu'une personne, plongée dans une situation difficile se soit livré à la même action ?

Ce qui fait peur dans le fait divers, n'est ce pas justement qu'il nous apparaisse comme complètement délié de contexte ? (Lien analyse film l'adversaire)

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9 novembre 2008

Je sers à rien : Par Akioh

Je sers à rien : Par Akioh   

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Je sers à rien !?
Un très très gros paradoxe auquel on est tous inévitablement confrontés.

J'entend souvent des phrases du genre "je fais tel boulot, ce boulot sert a rien, donc je suis égoïste".

Ya une espèce de sentiment de culpabilité ou de complexe d'infériorité qui se met souvent en place dans la tête des gens, comme si il y avais des
  emplois utiles et d'autres pas.


Le meilleur exemple est celui de la médecine, c'est le boulot qui du
point de vue de l'accomplissement personnel fais le plus rêver. C'est
une situation ou on est amené apparemment a sauver des vies, ce qui
équivaut à une interaction très forte avec notre environnement, d'où
cette impression je pense, qu'on est "utile".

Quand
on fais une activité qui n'a a priori pas d'impact direct sur notre
environnement, on imagine que ça sert fatalement à rien.

Quand on est petit, on fantasme beaucoup sur des boulots comme Pompier,
policier...il y a cette idée que l'on fais là aussi un travail qui a un
impact réel sur le monde qui nous entoure, on sauve des vies en
s'engouffrant héroïquement dans les flammes, ou on est un agent du
système, là pour le servir et le protéger. 

  Donc à contrario, on a des métiers qui semblent (ou qui le sont

effectivement) moins valorisants, à ce moment là on se dit qu'on est
plus ou moins inutile dans ce monde, qu'on accomplit pas de cosmogonie
ou que sais-je encore  Souriant

Le philosophe Albert Jacquard fais la distinction entre Rôle et Place.

Une place

serait l'équivalent d'un poste, on est dans une situation ou on nous
demande d'abbattre un quota de travail, et à ce moment là on sera
rémunéré.

Un rôle serait plus un jugement de

valeur, je fais ça parce qu'on en a besoin, et non pas en fonction d'un
loi abstraire d'offre et de demande, de fluctuations boursières. Je
fais ce travail parce que c'est mon rôle de le faire, on en a besoin et
si je ne suis pas là pour le faire alors cela représentera une perte
pour les autres.

 
Dans cette société fonctionnant sur le modèle capitaliste qui est la
notre, n'est il pas hors de propos d'opérer à un jugement de valeur sur
ce qui s'apparente apparemment à être une place ?

Puisque
chaque personne au travail représente un maillon d'une grande chaine
qui se veut en compétition mondiale, est il vraiment le bienvenue
d'intégrer là des idées d'utilité ou d'inutilité ?



Un mêtier n'est il pas avant tout un moyen d'occuper les gens
(maintenir l'homme a une occupation et il n'aura pas le temps de trop
déconner) ?

 

N'est il pas aussi plus un moyen de subsister (en s'intégrant dans une logique économique plus vaste qui nous entretiens) ?

Je pense qu'il est complètement hors de propos d'essayer de donner du
sens à son travail dans une société capitaliste, quoi que l'on puisse
moduler son emploi pour arriver à un but précis. Je connais une proche
qui bosse un petit diplome en plus de celui qu'elle a d'infirmière pour
bosser en médecine tropicale, ce qui permet d'aller vadrouiller a
droite a gauche sur le globe pour aider ceux qui en ont besoin.

  Donc à nuancer bien sur, car dans ce cas là c'est la recherche de sens qui motive la direction prise par l'emploi.

  Peut être est ce pareil pour la médecine finalement ?

  Arf je m'emmêle -___-'

 

J'imagine que pour la médecine il faut tout de même beaucoup
s'instrumentaliser dans ses études, au final on intègre de nombreux
protocoles qui font que ça sauve des gens, mais c'est le genre de
boulot que pourront faire un jour des machines... On en est pas encore
à automatiser les médecins mais, je crois pas que ça ait nécéssairement
plus de "sens" de simplement constater que lorsqu'on fais tel emploi,
l'effet en est qu'on sauve des gens. On reste dans une logique
économique, et un médecin est beaucoup mieux payé que la moyenne (ça
peut être aussi une bonne motivation). De plus les études sont loin
d'être accessible a tout le monde, est il donc normal de se sentir inférieur parce que l'on est moins apte a intégrer
  (mécaniquement j'ai envie de dire) de très nombreuses notions ?


 

  Mista' House ne cherche pas de sens à son existence, mais il n'existe pas non plus en dehors de son travail. Il n'a que ça.


 

Pourquoi
essayer de donner un sens à sa vie à travers son travail, n'est ce pas
plutot impérativement en dehors qu'on peut le trouver ?

Le seul domaine qu'il me parait important de nuancer est celui d'artiste.

 

  "J'ai vu des choses que vous autres ne pourriez croire"

  T________________T

L'artiste est capable de se mettre a distance de sa société, il crée du
sens et propose des visions de son univers aux autres. Il n'obéit pas
en premier lieu a une logique économique (même si c'est ça qui lui
permet d'exister paradoxalement), mais il peut se prostituer en
adoptant les lois du système pour plus tard le démolir.

  L'artiste et le philosophe, eux recherchent et créent le sens a travers leur productions.

  Peut être que c'est ce genre de travaux qui ont du sens,


 

    mais faut il encore parler de travail a ce moment là ?

 

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Réponse d' Alast :

Je te trouve un peu extreme sur les bords. Est ce parce que au niveau
global un travail quelqu'il soit (enseignant, medecin ou vendeur de
smarties) n'est qu'un des rouages du géant mécanisme capitaliste qu'au
niveau individuel on ne doit pas y trouver un sens moral ? Un métier ne
doit pas etre uniquement utile a la société mais bel et bien a
l'individu lui meme, il doit satisfaire ces deux spheres, bien entendu
que n'importe quel travail est utile a la société (enfin ... presque
certainement) mais celui qui le pratique doit s'y sentir proche au
niveau individuel et pas forcement se fondre dans le fonctionnement
economique de la patrie pour y trouver un sens.

De meme pour medecin, je ne vois pas pourquoi des machines pourraient
aisemment remplacer des humains, dans les competences oui, peut etre
(effectuer une ecriture classique d'un script aussi une machine peut le
faire), mais tu oublies plusieurs choses :
- 1
le rapport humains (ouai je sais ca fait couillon surtout que moi plus
vite c'est fait plus vite je suis content de me barrer), mais tout le
monde n'est pas misanthrope ou asociale, et l'on entretient souvent des
relations avec les medecins réguliers (meme si cela reste dans le cadre
des rencontres professionnels). C'est pas pour rien que les mémés vont
souvent chez le medecin pour qu'on leur dise qu'elles ont besoin d'un
aspirine, c'est pas l'aspirine qu'elles veulent, c'est avoir un rapport
humain et que quelqu'un entende leur plainte (la je compati, mais en
fait je serait plus du genre a les attendre en blouse, sur le bureau,
tronçonneuse a la main).


 

- 2 encore une fois au niveau de l'individu, c'est pas parce que son
travail peut etre appris dans la théorie par une machine que cela ne
peut pas etre valorisant au niveau personnel, puisque ce qui l'attire
(quand c'est pas le salaire ou l'infirmiere a culbuter entre deux
mioches qui ont la diarrhée) c'est bel et bien utiliser ces
connaissances dans le cadre de relation avec autrui (ce dont se
contrefoutrais une machine).

J'aime pas trop cet
mise sur un trone de l'artiste comme quoi ce serait le seul qui puisse
se mettre en recul et etre utile autrement que économiquement, en
premier lieu. Déja parce que beaucoup d'artiste font ca pour gagner des
pepetes, mais en plus c'est dénigré tout le sens humains que l'on peut
donner a tout les autres jobs, aussi important selon moi que l'artiste,
sauf que cela s'effectue a une echelle plus petite. Ce qui trompe,
c'est que économiquement la voie d'artiste est plus risqué, donc
normalement, ceux qui s'y investissent sont plus passionné puisque
c'est plus risqué, et donc ne font pas ca que pour des raisons
économique. Et que au contraire des filieres ou l'argent est assuré, on
dit que les autres font ca pour le pognon (ce qui est en partie vrai).
Mais qu'il s'agisse d'un artiste ou d'un medecin, ils ont tout les deux
un rôles a joué au niveau humain, moral, tout ce que tu veux, autre
qu'économique ou que purement mécanique. Maintenant il y a des degrés
bien sur.

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  Réponse de N0N4M3 :
  La sublimation les amis ... la sublimation ...


 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sublimation
    Citation
# en psychologie ou en psychanalyse, la sublimation est la
transposition d'une pulsion en un sentiment supérieur. Cette notion est
fondamentale dans la psychanalyse de l'art.
  Où pour rester dans le sujet, si votre médecin est médecin, c'est peut être qu'il sublime (très bien) ses pulsions sadiques.
  Du coup la mémé à la tronçonneuse c'est tout de suite plus cohérent.

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Réponse d'Akioh

Lancer un point de vue extrémiste permet une réponse plus passionnée en face =)

Citation

bien entendu que n'importe quel travail est utile a la société (enfin

... presque certainement) mais celui qui le pratique doit s'y sentir
proche au niveau individuel et pas forcement se fondre dans le
fonctionnement économique de la patrie pour y trouver un sens.

T'es presque extrême dans l'autre sens
Non je vois pas ce
qui présuppose que chaque travail est utile à tout prix, vu que passé
un certain niveau, la plupart des mêtiers pourraient être
potentiellement remplacés (et vu qu'on se dirige graduellement vers ça
ça me parait important de lancer le débat) mécaniquement.

C'est pas la même chose pour un script justement, parce que ça fais
appel a des capacités autre que l'abattage d'un cota de travail, même
si certains scripts peuvent paraître écrits a la chaine, mais le
travail d'un cinéaste ne se limite pas à ça que je sache.

Peut être faut il distinguer le fait de trouver le sens par soit même
et le fait que l'activité ait un sens par nature, ce qui est différend.

Donc j'adhère bien a cette idée de degrés donc tu parlais plus haut,
mais je trouve qu'on laisse un peu trop vite de côté le fait que dans
une logique économique plus large, il y ait pas mal de contradictions
qui se mettent  en place : comme le fait de lancer une grève ou un
pétition admettant qu'il est injuste de supprimer des postes, mais dans
cette logique économique plus large a ce moment là qu'est ce qui est
juste ou injuste ?

Si ces
emplois ne sont que le fruit d'une offre et d'une demande, on peut y
trouver tout le sens que l'on veut(on est d'accord), mais c'est pas
pour ça que cette morale aura une répercussion sur le fait qu'a un
moment donné on se débarrasse des gens qu'on peut remplacer par une
caisse électronique automatique.

Dans quel mesure peut on alors dire que c'est profondément injuste,
puisqu'on se soumet a ce genre de système (et que l'on vote tous les 5
ans pour le maintenir) ?

Il y aurai le niveau de lecture moral directement lié aux individus et
un niveau de lecture utilitaire lié a la société marchande.

Donc j'insiste sur la distinction entre rôle et place, car même si on
peut trouver du sens dans ce que l'on fais(trouver du sens dans sa
place), on est pas dans une logique ou le travail lui même est garanti
comme "utile"(avoir bel et bien un rôle). Il répond simplement à autre
chose au niveau économique.

Pour ce qui est des artistes je me suis allègrement emporté parce que
la personne en question qui m'avais dit la phrase qui sert de débat
avait précisément dit "je veux être artiste, je suis égoïste ça sert a
rien, j'aurai dure faire médecine" et ça m'avais un peu apeuré.

Mais si on repart sur cette idée de rôle et de place, sans mettre a
tout prix l'artiste sur un trône de quinze cent mètres d'altitude, il
me semble que la fonction artiste reste à la fois un rôle (l'artiste à
une fonction intemporelle qui ne saurait devenir obsolète), et a la
fois une place (car soumise à des lois économiques plus vastes, on
n'est artiste que lorsqu'oon gagne sa vie de celà, en tout cas que l'on
est rémunéré) là ou la plupart des emplois seraient avant tout des
places, des places auxquelles on crée un sens cela dit.

Des fois je ressens ça comme un phénomène de double pensée ou les gens
dans leur fort intérieur rejetteraient de but en blanc le
capitalisme(grèves, indignation morale), n'acceptant pas cette façon
d'instrumentaliser des gens qui ne demandent qu'a trouver du sens dans
leur métier. Et d'un autre côté on en fais les louanges, n'admettant
pas une seule seconde quoi que ce soit d'autre. Ya pour moi là une
contradiction évidente, qu'on essaie d'amoindrir mais qui en tout
logique ne saurait disparaitre.

  Donc on a pas résolu la question (non pas que ce soit possible, mais ya plus a dire  Sourire)

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Réponse de Samsara :

Qui va fabriquer les machines qui écriront des scripts ?

Qui va fabriquer les machines qui fabriqueront les machines qui écriront des scripts ?

Qui va fabriquer les machines qui fabriqueront les machines qui fabriqueront les machines qui écriront des scripts?

Dans l'absolu, un travail/boulot ne sert qu'a pouvoir subsister
materiellement, comme la chasse et la ceuillette de myrtilles il y a
5000 ans en europe. Evidemment c'est un point de vue extrèmenent
simpliste, mais en gros, c'est ça.

Ah, le sentiment
d'être inutile si on n'est pas entrain de recoudre les poumons d'un
mioche qui s'est tapé trois mines en somalie.

  La maman qui te dit de mettre un pull n'a t elle pas plus de mérite que le médecin qui soigne ton pneumonie ?

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  Réponse d'Akioh :

  Citation
 
    Qui va fabriquer les machines qui écriront des scripts ?

    Qui va fabriquer les machines qui fabriqueront les machines qui écriront des scripts ?

    Qui va fabriquer les machines qui fabriqueront les machines qui fabriqueront les machines qui écriront des scripts?
 

Une minorité pleine aux as, et 95% du reste de la population crèvera dans son caca.


  Citation
Dans l'absolu, un travail/boulot ne sert qu'a pouvoir subsister
materiellement, comme la chasse et la ceuillette de myrtilles il y a
5000 ans en europe. Evidemment c'est un point de vue extrèmenent
simpliste, mais en gros, c'est ça.

Je sais pas tu vois. Si on cueille des myrtilles parce que la tribu en a besoin, on pouvait peut être parler de "rôle"
? , mais à contrario faire un boulot en fonction des fluctuations de
l'offre et de la demande et ou le travailleur est potentiellement
remplaçable par n'importe qui pouvant accomplir le même boulot, on
parle plus de place non ?

On en parlait avec Alast en soirée, il me parlait d'un de ses camarades
renoncant a la réalisation (dans le cinéma) parce qu'on lui avais dit
que c'était difficile. Donc le gars abandonne parce qu'on ne lui promet
pas "une place confortable". il me semble que cinéaste c'est plutot un
rôle et une éxigence qu'on se fixe à soit même. C'est difficile parce
que justement on se fixe soit même des contraintes (par conscience
professionnelle ?) pour pondre quelque chose de qualité, qui ait
quelque chose a dire (/montrer).

  COmme dit Guillermo Del Toro : « Faire des films nécessite trois choses : une vision, de la Foi et des couilles. Trois choses qu'Hollywood connaît assez mal ».

A côté de ça le ptit qui renonce a l'avance parce que "ça va être
difficile", on sent qu'il sort de 18 année au sein de l'éducation
nationale...il s'agit pas de notions de débouchés et de confort.
Je me sent vraiment paumé dans tout ça je n'affirme
rien a graver dans la pierre. Mais je sens bien que je comprend mal
comment c'est censé fonctionner. Que de questions...

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  Réponse de neko :

Citation

Je sais pas tu vois. Si on cueille des myrtilles parce que la tribu en
a besoin, on pouvait peut être parler de "rôle" ? , mais à contrario
faire un boulot en fonction des fluctuations de l'offre et de la
demande et ou le travailleur est potentiellement remplaçable par
n'importe qui pouvant accomplir le même boulot, on parle plus de place
non ?

En même temps, les gonz quand ils se sont retrouvés à 80 à
cueillir des myrtilles ils ont commencé à se dire "hey, si on en
mettait la moitié à cueillir des bananes pour changer un peu le repas
de midi ?"
Et puis petit à petit il se sont apperçu qu'on
avait pas besoin d'être mille à cueillir des myrtilles et que c'était
un peu moins con de "partager" les tâches (avec, s'ils étaient pas trop
cons, une "sélection" des meilleurs cueilleurs de myrtilles et de
bananes)

  A ce moment là, je vois pas la différence avec ce qu'il se passe aujourd'hui ?

  On est juste plus nombreux, donc la sélection est plus "drastique".

Le mec qui abandonne parce que c'est trop difficile, en soi c'est un
aveu que "ouais, je suis pas le meilleur cueilleur de myrtille, je vais
voir s'ils veulent de moi dans l'équipe des bananes"

    Citation
    Faire des films nécessite trois choses : une vision, de la Foi et des couilles. Trois choses qu'Hollywood connaît assez mal
 

A ce moment là tu peux appliquer ça à n'importe quoi.

"Faire un métier nécessite 3 choses : une vision, de la Foi et des
couilles. Trois choses que nos citoyens connaissent assez mal."

Le mec qui veux faire neurochirurgien, il a intérêt à croire fermement
qu'il peut y arriver pour arriver au bout... Sauf qu'on découragera pas
un chirurgien de le devenir parce qu'on a en besoin, du fait que pour 4
gonz qui veulent entrer en médecine t'en a 5000 qui veulent entrer en
design...

Alors bien entendu c'est une question d'offre et de demande, mais même
dans une société communiste "un gars à chaque point", a dépend de ça !

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  Réponse de N0N4M3 :

  Alors qu'est ce que le rôle dans tout ça ?

  Si je ne travaille pas, alors quelqu'un d'autre le fera.

N'est ce pas justement ça la question ? Les nombreuses délocalisations,
le plein emploi, les démissionaires qui acceptent de ne plus se battre
pour avoir un boulot qui paye aussi mal que le RMI ...

On parle d'un travail qui serait facilement remplaçable par une
machine, n'oublions pas qu'actuellement, les ateliers de manufactures
des pays les plus pauvres emploient des travailleurs humains pour la
seule raison qu'ils coutent moins cher qu'une machine !

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10 octobre 2008

la question "qui suis-je" admet-elle une reponse exacte ?

Dans la section :  Des pistes de réflexions sur les paradoxes qui vous tourmentent
On part d'un paradoxe (qui peut être un sujet de dissertation de philosophie) et on en parle ensemble, on apporte chacun nos arguments et on construit quelque chose ensemble.

  Le sujet du jour est dans le titre : la question "qui suis-je" admet-elle une reponse exacte ?

  Diakun : sur un autre forum :

 

   
 

 

    bonjour j'ai ma toute premiere dissert de philo a rendre et je ne voit pas du tout comment repondre au sujet que voici:
   
    La question "Qui suis-je" admet-elle une reponse exacte?
   
    pouvez vous m'aidez s'il vous plait
   
    merci d'avance  


 

  Votre Grand gourou : moi même :D

                                         
En premier lieu j'aimerais préciser qu'il ne s'agit pas de "répondre" à une question dans une dissertation de philosophie, mais plutôt d'explorer des pistes de réflexions et de noter sa démarche sur feuille en y donnant des exemples, pour enfin trouver une ouverture décente.
La question "qui suis-je" ne peux en aucun cas être exacte, puisque le terme même est profondément en contradiction avec la notion de personnalité (par définition changeante)
          Posons nous donc les quelques questions suivantes :
         
          Nous sommes en constante évolution, pouvons nous dire que nous sommes une chose bien définie dans ce cas ?
Dans les Sciences humaines, une des principales difficulté auquel on se confronte est l'objet d'étude : l'humain, puisqu'il varie et ne représente souvent qu'un instant T dans un environnement E d'une personne P.
Carl Rogers dans "Le développement de la personne" insiste sur la prise de conscience que nous ne sommes pas des individus figés dans un comportement précis, que nous soyons capables d'évolution et décrit le cheminement logique de l'individu à s'épanouir dans cette prise de conscience des sentiments variables qui le traverse.
Georges Canguilhem, père de l'épistémologie moderne lui, insiste sur la notion de normalité ou non et conclut que la normalité réside dans "le pouvoir de tomber malade et de s'en remettre", la normalité est aussi décrite comme une aptitude à l'adaptation et au changement, d'une liberté.
Alberto Giacometti, sculpteur et peintre tient les paroles suivantes "le sujet semble évoluer plus vite que je ne le représente." et exprime ainsi sa frustration de ne pouvoir construire son œuvre d'art de manière à ce qu'elle représente exactement la personne/sujet au moment ou il l'a commencé. De son travail toujours inachevé est né le mouvement du déconstructionnisme. (il me semble)
          De cette sorte, comment se décrire aussi rapidement que nous changeons ?
          Le terme "exacte" n'admet pas la nuance, peut on réellement être exact dans quel que description que ce soit.
         
La question "qui suis je" est fréquemment posée et décortiquée par des psychologues consultants pour DRH, car il s'agit de savoir ce que l'individu pense de lui même et non de savoir qui il est.
          La question qui suis-je se pâme donc d'un nouveau problème : la subjectivité.
Peut on se décrire objectivement tandis que notre inconscient refoule certaines parties de nos êtres parfois tellement violemment que Freud en soit contraint d'écrire "Les résistances à la psychanalyse"
       
         
                 

 
                                         
Admettons que les voyages dans le temps soient possibles, il en résulterait un univers pour chaque fraction de secondes et de même manière un univers pour toutes les situations possible qui soit
Exemple : si vous jouez au loto, il existerait forcement au moins un univers ou vous en seriez le gagnant, démultiplié par toutes les fractions de secondes de cet univers.
Il existerait donc une infinité d'univers (lié aux situations possibles) multiplié par une infinité de ce même univers possible résultant des fractions de secondes possibles de ces univers.
          Imaginez maintenant le concept de téléportation disponible aux humains.
E=mc2 : la matière peut devenir lumière, la lumière peut être transportée à vitesse maximale (300 000km/s) et par la suite retransformée en matière.
          Le procédé implique donc que la matière soit détruite pour en faire de la lumière.        
                 

Si un humain passait dans ce genre de machine, son corps et son esprit serait détruit et reconstitué à un autre endroit à l'identique.
L'humain fraichement reconstruit aurait donc la mémoire de s'être engouffré dans la porte des étoiles, la conscience d'en être sortit indemne : pourtant, si vous passez par une de ces portes,l'individu qui en ressortira ne serait qu'un clone exact de vous, en aucun cas vous même; vous, vous auriez été détruit afin de transformer votre matière en énergie.
Vous êtes mort et un clone de vous, croyant être vous, s'empare de votre vie qui est aussi la sienne, puisque biologiquement; il est vous !

  Quel différence y a t il entre cette expérience et celle citée plus haut.
  Dans tous les cas il s'agit de possibilités et non de votre propre personne.
Par ce raisonnement nous pouvons encore étayer la théorie première : nous changeons à chaque instants. La question la plus importante à se poser est maintenant celle ci :
Si je change à chaque instant (en prenant conscience de changer à chaque instant par exemple) je ne peut être le même que l'instant précédent, et donc je ne suis qu'un individu modifié ayant conscience d'être quelqu'un que je ne suis plus.
Et comme dirait David Hume : "l'objet n'est pas le même si l'on change une de ses parties" en effet, comment dire après avoir changer de pneu de voiture que j'ai la même voiture ?
De même manière, puis je trouver une réponse à la question qui suis je ? Si ce n'est un assemblage de choses et d'autres prises ici et là se dégradant et évoluant en permanence.

 

  ______________________________________________________________
  kumazsp:
Serait-il, dans ces cas là, pertinent et juste, de définir un "je" dans la répétition des changement, ou alors un "je"  le plus étriqué possible au point de ne prendre que la partie in-changeante et donc de pouvoir répondre a ce genre de question? (j'ai bien compris que l'enjeu ici était de trouver des pistes de réflexions, mais je voulais seulement savoir si ce raisonnement n'est pas erroné)
   Ne nous définissons nous pas non plus par nos gènes?
Le fait de ce transformer en lumière pour ce retransformer ensuite en matière nous change t-il vraiment? On ne fait que passer d'un état a un autre, et re a l'état initial... A part la localisation du lieu ou l'on réapparait c'est bien le lumière issus de notre désintégration qui sert a nous réintégrer? D'autant plus si la mémoire est préservée! Dans ces cas là pas la peine de prendre un exemple de science fiction tenons nous en a la réalité: nos cellules ce régénèrent chaque jours dans toutes les parties de notre corps. Ce qui a mon sens reviens au même sachant que l'on utilise des vecteurs extérieurs pour que nos cellules ce renouvelles comme la nourriture. des cellules qui sont nous en meurent, disparaissent et d'autres réapparaissent grâce au nutriments que l'on a ingéré et qui composent cette nouvelle cellules, nutriments qui ne sont pas les mêmes que ceux présent dans la cellule morte...ou cela est certes grandement simplifié mais dans ces cas là je trouve que cela llustre bien le changement perpétuel.
  En revanche je ne vois pas le problème de ne répondre qu'a un instant  T, et je ne vos pas ce que le fait d'être subjectif fausse la réponse puisque pour celui qui répond vit sa réponse comme une réalité?
    Je n'ai probablement pas étais assez rigoureux dans mes raisonnement et je n'ai peut être pas su lire entre les lignes.
  ______________________________________________________________
  neko
  en gros, de l'eau sous état de glace, de vapeur ou de liquide, ça reste de l'eau ='_'=
  ______________________________________________________________
  N0N4M3 : Votre serviteur :

 

    Citation de kumazsp  

 

Serait-il, dans ces cas là, pertinent et juste, de définir un "je" dans la répétition des changement, ou alors un "je"  le plus étriqué possible au point de ne prendre que la partie in-changeante et donc de pouvoir répondre a ce genre de question?

La logique de la question est bonne et mérite que je persévère dans mes explications qui manquent effectivement de précisions sur certains points, faute d'avoir un lectorat assidu on se ramollit !
  Donc effectivement nous pouvons nous définir d'une manière qui comprenne les états que nous pouvons connaitre.
On dira que nous sommes humains. Qui suis je ? je suis humain ... oui mais voila, le problème avec les notions si peu définies et si vastes c'est que finalement tout le monde s'en fout puisqu'elles semblent évidentes.
Mais comme certains défenseurs des sciences dures pourraient dire en critiquant les sciences sociales : Les humains ne se laissent pas piéger dans des concepts et des définitions; il ne peut y avoir de dictionnaire des dictionnaires. (c'est à dire : les mots que nous employons seront toujours insuffisants, et de toute façon ils possèdent un sens différent ( au moins très légèrement) pour chacun de nous.
Donc parler de soi serait de toute façon une manière d'évoquer des choses qui ont du sens pour nous mais pas forcement pour les autres, ou au pire, un autre sens.

 
 

    Citation de kumazsp  

 

    Ne nous définissons nous pas non plus par nos gènes?  

On le pourrait effectivement s'ils représentaient ce que nous sommes, le principal problème avec cet exemple c'est à mon sens que les gènes ne déterminent pas qui nous sommes mais des possibilités qui s'activent ou non.
  Dans ce cas là, autant dire : Je suis issu du hasard et pas si différent d'un singe ou d'une drosophile.
Mais j'aimerais que tu développe davantage cet aspect de ta pensée, car une fois sortit du contenu politiquement acceptable d'insérer dans une dissert de philo (parce qu'on est d'accord que de répondre la réponse ci dessus dans une dissert ne peux pas constituer une thèse entière) on pourrait en sortir des pistes très intéressantes et pourquoi pas créer un axe de pensée nouvelle qu'on appellerai "théorie oursonne à défaut d'autre nom".

 

    Citation de kumazsp  

 

    Le fait de ce transformer en lumière pour ce retransformer ensuite en matière nous change t-il vraiment?  

Le fait de se faire détruire et recomposer s'il n'y a pas de perte en route bien sûr ne modifie strictement pas notre structure corporelle ni même notre structure cérébrale, puisque nous serions recomposés plus loin à l'identique.
Oui mais voila; NOUS, nous sommes détruits, et la personne qui ressort de l'autre coté; si le monde entier peut l'appeler par notre nom, n'est qu'un clone parfait de nous même conçu à partir du moment ou nous étions en train de nous décomposer en énergie.
  Nous avons donc conscience de nous même mais pas de notre clone exact.
Imaginons un système ou notre matière ne serait pas détruite mais simplement analysée et restituée atome par atome pour fabriquer un autre nous même. Aurions nous DEUX consciences ? La notre et celle de notre clone ? Ou aurions nous la notre et notre double la sienne (qui paradoxalement est une réplique identique de la notre).

Tu soulève ensuite le problème du renouvèlement cellulaire comme perte de soi; et c'est précisément ou je voulait en venir dans mon paragraphe; nous sommes des êtres en perpétuel changement et techniquement parlant, les modifications que nos corps opèrent ne sont pas si différentes de celle que ferait une porte des étoiles, à la différence près que nous ne sommes pas détruits mais progressivement modifiés, impliquant de ce fait la destruction de parties de nous.
Selon Hume, nous ne sommes pas les mêmes, mais pour ma part, je préfère tout de même la perspective de changer une roue de ma voiture tous les ans plutôt que l'usine me revoit exactement la même à chaque fois qu'elle crève.
Et je suppose que si les objets avaient une conscience et pouvaient se révolter, la société de consommation actuelle (l'ordinateur qui devient obsolète tous les 6 mois) ne tiendrait pas longtemps.

  Et pour illustrer cette pensée, je vous enverrait tous autant que vous êtes en salles obscures regarder le très bon "Le prestige" de Nolan

                                         
                                   

 

  ______________________________________________________________
  kumazsp :
 
 

    Citation de N0N4M3  

 

Imaginons un système ou notre matière ne serait pas détruite mais simplement analysée et restituée atome par atome pour fabriquer un autre nous même. Aurions nous DEUX consciences ? La notre et celle de notre clone ? Ou aurions nous la notre et notre double la sienne (qui paradoxalement est une réplique identique de la notre).


 

La réponse est que si ce clone est exactement notre copie conforme a un moment T, il n'est plus le même a l'instant T+1, tout comme l'autre, mais d'une manière différente en plus, puisque ils analysent chacun la situation de leur point de vue respectif et donc ne sont plus comparable puisque différent.
  Me trompes-je?
En ce qui concerne la théorie plantigrade, elle sera développé ultérieurement! je ne voulais pas répondre ce soir pour dormir plus tôt mais je me fais piéger par d'autres broutilles et me voila a minuit devant mon écran, mais il est trop tard ce n'est pas complètement foutu pour avoir 5h 30 de sommeil!
  ______________________________________________________________
  N0N4M3 :

 

    Citation de kumazsp  

 

La réponse est que si ce clone est exactement notre copie conforme a un moment T, il n'est plus le même a l'instant T+1, tout comme l'autre, mais d'une manière différente en plus, puisque ils analysent chacun la situation de leur point de vue respectif et donc ne sont plus comparable puisque différent.
    Me trompes-je?  

Exactement; même si le clone a les mêmes comportements, le fait qu'il ne vive pas exactement la même chose fera de lui une personne différente.
  Mais le problème de fond est le même, le clone n'est pas moi puisque je n'ai pas conscience d'être dans son corps.
  ______________________________________________________________
  Akioh :
 
Il y a ce problème qui est que l'esprit transcende la matière. Ainsi on ne peut pas pour le moment réduire quelque chose comme la conscience de soi à un simple assemblage chimique que l'on peut déconstruire et reconstruire à volonté. Comme de dire ma conscience est 3 pièces de légo, si je détruit ces 3 pièces et que je reconstruit une conscience avec 3 pièces identiques mais différentes, alors ce n'est plus la même conscience individuelle, c'est une nouvelle, avec les mêmes caractéristiques, mais l'original est mort, n'existe plus, ne ressent plus.
  Moralité : éloignez vous des futurs téléporteurs de la RATP si vous voulez pas qu'un double de vous prenne votre place.

Mais c'est vrai que l'idée de se dire qu'on change au fur et a mesure est effrayante. Finalement est ce que le moi d'il y a 2 minutes n'est il pas mort et entérré, remplacé silencieusement par le moi actuel qui lui même est déjà en train de disparaitre ?
On a une certaine unité qui se crée par rapport a notre environnement, ça passe par des souvenirs, que nous avons ou que les autres ont de nous. Ainsi même si tous les neurones d'un type de 15 ans ont été remplacés plusieurs fois quand il en a 80, il se conserve une impression d'unité vis a vis du moi, parce que le grand père en question garde quelques souvenirs de son "moi" enfant, d'autres gens en gardent, il en a laissé des traces dans son environnement...même si le personnage "15ans" et celui "80ans" ne sont plus la même personne. Trop de changements de l'un a l'autre.
Si on n'avait pas tout ce contexte qui nous unifie, si on vivait dans un monde immatériel sans limites physiques, on pourrait peut être admettre que le "moi" n'existe pas, qu'on est tout le monde et personne, une liste sans fin de morts, de renaissances, de changements.
  J'ouvre alors la piste suivante partant de là : "ne suis je pas le produite exclusif de mon environnement ?".

En tout cas il me semble que cette histoire de "moi" est un concept propre au langage (on a vu que des jeunes enfants ne parlant pas encore ont beaucoup de mal a conceptualiser l'individualité sans utiliser des mots comme "je" ou "tu").
On prend conscience du "je" lorsqu'un quelqu'un d'autre apparait une première fois pour nous dire "tu". On se met alors a considérer notre caractère individuel.
Donc le moi  et l'identité individuelle sont très liées au langage, et a la conscience (on a d'ailleurs reproché au cogito de Descartes "je pense donc je suis" qu'il n'y a rien garantit que c'est un "je" qui pense, un simple abus de langage a ce moment là ?).
Ce que je veux dire c'est que l'identité part de la capacité a penser (avec les mots j'ai envie de dire), donc de là je rejetterai ta thèse Kuma sur les gènes. Les gènes ne sont qu'un code présent en nous, mais ne constituent pas l'unité propre a notre conscience. On peu avoir des gènes sans être capable de penser, et si on est pas capable de penser, comment conceptualiser le moi ?

 

    Citation de N0N4M3  

 

    Mais le problème de fond est le même, le clone n'est pas moi puisque je n'ai pas conscience d'être dans son corps.  

Tiens je fais une BD là dessus.
  ______________________________________________________________
  Vous :  ...

11 septembre 2008

Nos amis les clodos : Par Akioh

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Je n'ai pas de documentation a disposition a cet article, ça part plutôt d'un constat personnel, a nous ensuite d'en discuter.

Je voudrai que l'on parle des Sans Domiciles Fixes (SDF) que l'on croise régulièrement dans la rue.
Ca m'arrive assez fréquemment de donner un peu d'argent a qui m'en demande, mais quand j'essaie d'aborder le sujet avec mon entourage, j'entends vraiment de tout.
Alors oui un peu de tout :

- Pour certains on se bornera a la logique "pourquoi donner a celui-ci plutôt qu'à celui là ? Donc dans le doute je donne a personne".
Je suis tenté de répondre que la vie est faite de choix, on ne peut pas être amis avec tout le monde, on ne peut pas faire tous les métiers, on ne peut pas s'acheter tout ce qui nous plait, etc etc etc... Si on suit cette logique alors on pourrait dire "pourquoi être amis avec un tel plutôt qu'un tel, dans ce cas là autant être amis avec personne"...vous suivez la logique ? En tout cas elle semble assez faussée. C'est une des occasions ou on se refuse a faire un choix, là ou a tant d'autres reprises ces mêmes choix construisent notre vie.

- Pour d'autre ce serait un style de vie, des gens qui s'adaptaient mal à notre système et qui décident d'aller vivre dans la rue, sous les ponts, et accessoirement dans leur pisse, a bouffer ce qu'on leur jette et à mendier, à dormir dans la crasse. Donc soit je suis complètement à côté et les SDF sont bel et bien des rebelles qui se créent un mode de vie alternatif, soit certains interlocuteurs sont passab658beggar_747522lement de mauvaise foi.

- Pour encore d'autres, ils seraient presque méprisables parce que quand on est aussi bas dans la vie, on ne peut que remonter (y a un petit côté Disney là dedans). En somme, puisqu'ils n'ont plus rien, ça devrait d'autant plus les motiver a entreprendre quelque chose, à aller voir ailleurs et repartir à zéro.
J'ai plusieurs objections à ça, déjà la fatigue, que ce soit physique ou l'esseulement, j'imagine mal qu'on pète la forme a rester dans son caca la journée, a dormir dehors et a se nourrir exclusivement de ce que l'on trouve, quitte a ne pas se nourrir du tout.
De plus dans une société libérale, on admettra que les pauvres ont tendance a rester plus pauvres et les riches a devenir plus riches, de là peut on vraiment attendre d'un type n'ayant pas de domicile, donc pas de biens, et une hygyène plus que douteuse de partir a la conquête de l'ouest, la ruée vers l'or ?
Je ne dis pas qu'il est impossible de s'en sortir mais simplement que les chances diminuent suivant la situation sociale. Après rien n'empêche a un SDF d'inventer par hasard la nouvelle machine à éplucher le jambon qui révolutionnera le monde occidental jusque dans ses fondements, rien n'est impossible dans l'absolu, mais simplement par bon sens, on admettra que c'est peu probable.

- Enfin et ça a tendance à être ce que l'on entend le plus : "Si je dois donner, je ne veux pas être le seul, il faut que tout le monde s'y mette en même temps, auquel cas je ne donne pas, ce n'est pas juste".
Ici celà pourrait nous rappeler cette logique de déresponsabilisation derrière la masse qui était si chère a nos amis les nazis, et qui a tendance a se retrouver un peu partout (exemple dans notre cas au lycée, quand un élève fais une connerie avec d'autres camarades, mais qu'il est le seul a se faire punir, il déclare alors que "ce n'est pas juste, pourquoi seulement moi ?!", il justifie le caractère "juste" de l'action uniquement par le fait qu'il n'était pas le seul).
Je suis partisan de l'idée qu'en s'instrumentalisant pour avoir des notes a l'école, on est exactement dans la même logique, mais ne nous éloignons pas.
Donc on ne donne pas en fonction d'un semblant de justice sociale ou d'équité, "ça pourrait tout a fait être moi qui me retrouve dans cette situation après tout, alors autant aider"; non on donne en fonction des autres, de la masse indifférenciée qui fais collectivement ce choix de donner.
Donc ce qui est juste, c'est ce que font "tous les autres"; démocratie triomphante.

- Un dernier point intéressant : le loto, qui est un jeu qui consiste à cotiser pour une somme colossale pour qu'une seule personne rafle la mise. On vas instinctivement y participer alors que l'on sait que les chances de gagner sont infimes, mais cela motive tout de même des millions de gens. Et quand bien même il y a un gagnant, quelqu'un au monde a t'il besoin d'autant d'argent ?
Si on se cotisait instinctivement pour des gens qui crèvent dans leur pisse, peut être qu'on rétablirait un semblant d'équité, mais non, on le fais pour qu'une seule personne gagne beaucoup trop, mais on le fais en masse, sans qu'on nous le demande

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11 septembre 2008

Excision, infibulation, une histoire de culture "barbare" !?

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En regardant la télé ce soir sur la 5: Les animaux sacres des pharaons
Une archéologue, en parlant de probables élevages de singes dans des conditions épouvantables à des fins de sacrifices en Égypte antique, tient ces propos:

Citation

"Aujourd'hui nous élevons bien des animaux en batterie pour les manger, je ne pense pas qu'il faille être trop dur avec les Égyptiens."


La question est donc la suivante :
-Peut on justifier le passé par le présent ?
Est ce qu'un acte du passé est moins barbare parce qu'il est encore reproduit aujourd'hui ?
Que dire de la torture militaire, de l'excision ... ?

En d'autres termes, une tradition, une pratique séculaire et culturelle est elle juste et légitime si elle est actuelle ?
Pour en finir avec une pratique séculaire et actuelle, ne dois t on justement pas la remettre en question ?
Quels sont véritablement les droits imprescriptibles de l'homme s'il n'existe pas de loi globale ?
Si les pays on des lois différentes concernant le droit des femmes par exemple:
Comment éviter que les parents d'une fillette n'attendent leurs vacances pour trouver un pays ou l'excision soit non répréhensible, afin d'y faire "opérer" leur fille ?

Est il légitime que notre loi (morale, éthique, administrative), notre culture prévale sur celle des autres  ?
Le mot barbare désigne à la base pour les Grecs Anciens tous ceux qui ne venaient pas de Grèce et dont ils ne pouvaient comprendre la langue.
Si nous considérons forcement les lois issues de nos cultures comme justes (peut être par conditionnement) mais que nos cultures ne sont pas les mêmes, alors réciproquement, certaines lois des autres pays ne nous paraitrons pas justes.

Les 3 différents types d'excision comparés à l'anatomie féminine normale.
A: Anatomie non mutilée
B: Prépuce excisé ou prépuce et clitoris excisés
C: Clitoris excisé et lèvres mineures excisées en partie ou totalité
D: Infibulation; les lèvres majeures sont cousues ensembles, lèvres mineures excisés ou non.

Dans ce cas là, ne sommes nous pas aussi butés que ceux que nous voulons combattre ?
Nous ne pouvons pas imposer au monde la légitimité de nos lois, puisque ces lois sont l'expression d'une culture particulière et que jusqu'à ce que la culture soit uniforme (Coca et frites pour tout le monde) il existera toujours des conflits culturels.

Quels droits avons nous aujourd'hui, si ce n'est de nous poser des questions sur les droits que nous avons ?

En bleu les sources
En vert les définitions
En rouge ce qui renvois à d'autres articles du forum

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11 septembre 2008

Eau minérale : on vous mets en bouteille !

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Citation

LeMonde.fr _________________________________________________________________
Malgré tous les efforts des géants du secteur, 2008 ne devrait pas être l'année du redressement des ventes d'eau minérale ou de source en France. Alors que ces derniers temps, les clients s'étaient détournés de leurs produits en raison notamment des déchets plastiques qu'ils engendrent, Nestlé, Danone et Groupe Alma (Cristaline, Courmayeur...), 75 % du marché à eux trois, sont maintenant confrontés à la dégradation du pouvoir d'achat. L'eau en bouteille coûte en moyenne 0,31 euro le litre, contre 0,003 pour celle du robinet.
[...]
Laetitia Clavreul
LeMonde.fr _________________________________________________________________

Une question nous taraude ...
Nous qui habitons souvent en immeubles, parfois sans escaliers et qui n'avons pas forcement d'enfants pour porter nos courses; pourquoi toutes les semaines achetons nous des altères de 9 kilos ? (6x1.5L = 9 kilos)
En parcourant ce fabuleux outils qu'est Wikipédia, en quelques secondes nous avons nos réponses.

Citation

Wikipedia _________________________________________________________________
Pourquoi boit-on de l'eau en bouteille ? Selon l'Office parlementaire de validation des choix scientifiques et technologiques : « Pour des raisons diverses tenant au goût de l'eau du robinet, à la défiance vis-à-vis de sa qualité, mais aussi à la mode, aux effets d'un marketing subtil mettant en avant le côté naturel du produit et d'une publicité performante. »
Wikipedia _________________________________________________________________

Oui, mais voilà, d'après une étude parue dans le Earth Policy Institute

Citation

notre-planete _________________________________________________________________
"Alors que l'eau minérale en bouteille n'est souvent pas plus saine que l'eau du robinet dans les pays industrialisés, elle peut couter jusqu'à 10 000 fois plus cher si l'on tient compte de l'énergie utilisée pour la mise en bouteille, les livraisons et l'éventuel recyclage des contenants, a averti Emily Arnold, auteur de l'étude. A environ 2,50 dollars le litre, l'eau en bouteille coûte finalement plus cher que l'essence", ajoute-t-elle.
notre-planete _________________________________________________________________



Nous payons donc notre eau en bouteille entre 100 et 500 fois le prix que nous couterai l'eau du robinet, et avec ça le privilège de remplir le sac jaune de recyclage avec sa bouteille quotidienne, sans oublier ces fameux bouchons que l'on collecte minutieusement pour permettre aux associations d'obtenir des chaises roulantes.



Des solutions qui nous simplifieraient la vie existent déjà; des carafes à filtres à particules existent pour les plus septiques d'entre nous où ceux dont l'odeur de l'eau du robinet dérange.
Hors achat de la carafe, qui vous reviendra environ 20 euros, vous devrez changer le filtre à peu près tous les mois, pour un prix de 6 euros. Au final, ça coutera toujours 4 à 15 fois moins cher que l'eau en bouteille... les soucis en moins.

(Oeuvre de Chris Jordan : Plastic Bottles, 2007 : 60x120"
"Représentation de 2 millions de bouteilles en plastiques; le nombre de bouteilles vidées toutes les 5 minutes aux Etats Unis.)

Revenons tout de même sur un point.
«[...]mais aussi à la mode, aux effets d'un marketing subtil mettant en avant le côté naturel du produit et d'une publicité performante. »
Serions nous donc victimes de la publicité ?
http://fr.youtube.com/watch?v=jKti9cNSkO4

Ne sommes nous pas conditionnés par les mots positifs (santé,minceur,éliminer,naturelle,minérale) et des images plus luxuriantes et vivantes les unes que les autres (eau de volcan) à penser que l'eau en bouteille est vitale ?

A l'heure du pouvoir d'achat et de la décroissance économique, ne serait il pas intéressant de discuter de l'impact du conditionnement dans nos vies ?

Citation

Wikipedia  _________________________________________________________________
L'apprentissage pavlovien consiste à associer un Stimulus Neutre (par exemple un son ou une lumière) au Stimulus Inconditionné  (boulette de nourriture, choc électrique...). Ce son est initialement neutre pour l'animal, c'est-à-dire qu'il n'entraine pas de réponse inconditionnée. L'animal affamé qui entend un son ne salive pas suite au son. Il présente tout au plus une réaction d'alerte : il dresse les oreilles et tourne la tête en direction du son.

Une association entre SI (Stimulus Inconditionné) et SN (Stimulus Neutre) se fait en présentant de manière relativement régulière et rapprochée le son puis la nourriture. Alors qu'au début l'animal salive uniquement en présence de la nourriture, on remarque que progressivement la salivation débute dès l'apparition du son et avant l'apparition de la nourriture. Le comportement de salivation est ici un comportement conditionné appelé réponse conditionnée (RC) car générée par la seule présence du son (stimulus conditionné, SC). L'animal "anticipe" désormais la présentation imminente de la nourriture grâce au stimulus sonore.

Wikipedia  _________________________________________________________________


(LE chien de Pavlov empaillé ! La Classe !)

Mais si la publicité nous conditionne à penser d'une certaine façon, cela veut il dire pour autant qu'il ne s'agit pas de nos choix ?
En d'autre termes, si je suis dans la rue et que je choisis de manger tout de suite quelque chose de gras et de sucré, dois-je m'en prendre uniquement à la publicité qui fait l'éloge de la marque alors que je sais pertinemment que ce dont j'ai envie est mauvais pour ma santé ?

Nos choix sont il conditionnés par la pub ou restons nous libre de nos envies ?

La connaissance des mécanismes qui façonnent nos gouts (la pub, la mode ...) n'est elle pas nécessaire à un plus grand degré de liberté ?
Spinoza dans Ethique, partie "III" nous fait partager son point de vue selon lequel l'humain se réalise dans l'action.

Ainsi, lorsqu'il est en boisson, l'ivrogne est prêt à affirmer contre toute évidence qu'il boit parce qu'il le veut.
Si l'ivrogne boit par l'envie créée par la dépendance, alors il n'est pas libre.
Il pourrait pourtant augmenter sa puissance d'action(devenir acteur de sa vie) en comprenant sa dépendance et les causes de celle ci.
En comprenant les causes de nos actions, nous sommes donc plus libre de nos comportements, et ce, qu'elles soient issues du conditionnement ou non.

Et cet article vous offre une jolie mise en application de la théorie de Spinoza.
Maintenant que nous savons tout de la tyrannie de la bouteille, et que nous en connaissons des alternatives, il ne nous reste plus qu'à devenir acteurs de nos vies. Pour cela il nous suffit de choisir entre la chose qu'on nous a imposé jusqu'alors et les solutions qui s'offrent à nous.


Les commentaires, la suite de l'article et le site en intégralité :
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